Certains étés semblent ne jamais finir. Le ciel s’étire dans le vent, le soleil éclaire les secondes et la pluie chante jusqu’au petit jour. Les heures traînent parce qu’elles ne veulent pas rentrer. Le cri des enfants nous rappelle que l’école se fait buissonnière. Les aventures des autres ont l’odeur du large. L’évasion est toute
Nous attendons la pluie et de petits nuages gris s’accumulent au-dessus de nos têtes. Mais point de pluie… Par conséquent, nos légumes réclamant toujours à boire, mais sont moins généreux. Forcément le temps maussade ne les incite pas à l’opulence. Donc après avoir eu des haricots plein de fils parce qu’il n’était pas possible
Nous arrosons, nous binons, nous taillons, nous récoltons et le cycle reprend. Nous changeons de vêtements, d’humeur, de couteau, de caisses, de binôme ou de véhicule… ce qui fait tout le charme de travailler dans les champs… Il y a des jeunes qui veulent écraser les vieux et pensent ne pas en trouver dans les
De l’été, de la ratatouille (bon, il manque nos poivrons, mais eux, ceux n’est jamais avant Août… et les bonnes années!) et plein de couleurs! Certes, la salade est absente, parce que cette année, elle pourrie énormément en plus de lever très mal… mais les pommes de terre promettent d’être 2 pour 1 kilo. Profitez
Juillet a débuté sur de nouvelles têtes à traumatiser. Bastien, vendeur sur le marché des Batignolles, a découvert que la binette n’était absolument pas fun, que la crème solaire n’était pas superflue en plein cagnard quand on a un débardeur et une peau blanche comme un c.l et que la loi de la physique ne
Dernière ligne droite pour Alberto. Nouveau plan B (bien que cette année, il semblerait que nous sommes déjà au plan E). Parce qu’il y a du désherbage en pagaille. Les choux (qui vont être notre calvaire cette année), les poivrons, les betteraves, les vivaces, les oignons et les dalhias. Ce sont nos petites friandises, nos
Nous avons eu chaud. Nous avons eu soif. Nous avons éliminé nos toxines. Nos légumes aussi. Nous ne savions plus qui, des deux, avait le plus besoin d’eau… Mais soyons honnête, c’était le pied, toutes ces heures en tête à tête avec le beau temps. Il y a eu des moments moins drôles, des inquiétudes
En passant à côté des tomates, nous constatons qu’il y aurait grand besoin de s’y jeter pour les tailler. En longeant les céleris, nous remarquons l’herbe qui y prospère. En bottelant les oignons, nous nous battons avec les graminées qui ont poussé. En cueillant les fleurs, nous rêvons d’un grand truc frais (et humide) pour
Chaque année, nous nous organisons pour avoir les poireaux à planter en semaine 23 et les choux après. Sauf que chaque année, les deux arrivent la même semaine… Peu importe le temps, ils s’aiment, sans qu’on les sème ensemble… Donc sans surprise, les poireaux sont prêts maintenant et Carlos, en levant le voile des choux
Notre peau a bien accroché le soleil, notre humeur s’épanouit dans la chaleur et notre labeur suit la course du temps. Et le ciel éclata… Nous n’étions plus que des serpillères abritées sous un plastique, maigre rempart à la fureur naturelle… Bien sûr, avec l’eau sont parties nos fraises et la cueillette de petits