SARL Renard

Parce que même si mes grands-parents ont commencé à cultiver en bio en 1970, nous sommes loin d’être parfait, et manquons de cohérence dans certains faits, car, oui, nous avons préféré notre confort et rêvé à l’absence de pénibilité dans notre travail…

Et moi, Céline, je m’interroge sur le parcours fait en trois générations. De l’Ancêtre, mon grand-père, en passant par le Grand Chef, mon père, à moi, voici quelques différences de vie…

Tout le monde connait les châssis. Parisiens contre Nantais. Et il semblerait que le Parisien pesait un âne mort… dixit l’Ancêtre.

Un peu l’ancêtre des serres. Parce que, oui, aucune grande structure dans les champs. Seuls les châteaux semblaient bénéficier de ces merveilles en verre aux côtés arrondis.

Et là, une photo un peu étrange… des buttes de chaque côté des cultures avec une bâche de marché au sommet.

Alors on nous explique. Personne n’avait vraiment pensé aux serres plastiques. Les représentants vendaient les bâches présentées comme les toits des barnums de marchés : des tasseaux structuraient le plastique. Parce que cela serait moins pénible à manier que les châssis.

Donc, mes grands-parents se sont retrouvés à monter des buttes pour dérouler les bâches qui s’envolaient au moindre coup de vent.

Heureusement, un cerveau sert toujours et ils ne mirent pas longtemps à créer des structures comme nous en connaissons aujourd’hui pour pouvoir cultiver bien des légumes.

Et il est vrai que ce qui nous semble avoir toujours fait partie de notre vie, n’était pas le cas il y a 2 générations. Ces évolutions ont facilité notre travail, permis des cultures plus hautes, car les châssis ne permettaient pas tomates, poivrons, aubergines, courgettes… La serre fait gagner en précocité et pérennise les cultures, encore qu’avec quelques degrés de plus, nous n’en aurons peut-être bientôt plus besoin…