Semaine 26: changer de rythme…

tomate avant taille chez SARL Renard, maraîcher bio, 78Nous avons eu chaud. Nous avons eu soif. Nous avons éliminé nos toxines. Nos légumes aussi. Nous ne savions plus qui, des deux, avait le plus besoin d’eau…

Mais soyons honnête, c’était le pied, toutes ces heures en tête à tête avec le beau temps. Il y a eu des moments moins drôles, des inquiétudes sur l’impression du T-shirt sur notre peau et la perte de la gourde, des heures de travail matinal et des soleils qui n’en finissaient pas de se coucher avec des nuits incandescentes… mais surtout, des rires perdus dans les rayons, des arcs-en-ciel, des bretelles qui glissaient, du cache-cache parmi les tomates et l’odeur du basilic.

 

Cette semaine sera plus studieuse puisqu’un tapis vert cache nos choux et le ciel menace de rendre tout notre champ couleur herbe tendre… La binette est notre meilleure copine, les minutes avant la pluie précieuses et notre huile de coude, tel un étendard, flotte autour de nous. Nos tomates seront notre refuge parce qu’il en reste tant à faire… et Alberto a choisi de partir maintenant pour des espaces moins grands. Bon gré, mal gré, les heures nous sembleront plus longues, un rythme nouveau sera à apprivoiser. Un mal pour un bien. Comme une chrysalide. Une nouvelle dynamique se dessinera. De nouvelles têtes. Un Trop Mignon à adopter. Cela ne sera pas simple, et pourtant, nous y arriverons.

Comment ?

En prenant ce petit chemin devant lequel nous passions si souvent… Appréhender, explorer et repousser nos limites.

Et surtout savourer.

 

Merveilleuse semaine

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Vos commentaires

  • Elodie 26 / 06 / 2017 Reply

    Bonjour Céline,
    Merci pour tes récits sur la production et votre dur travail dans les champs pour nous donner de superbe panier. Je voulais savoir si nous allions avoir des fraises dans nos paniers d’Amap? Merci par avance et bon courage

    • Céline GREGOIRE 04 / 07 / 2017 Reply

      Bonjour Elodie.
      Il n’y aura pas de fraises dans le panier d’amap. Pour plusieurs raisons: la fraise en bio est un des fruits les plus chers donc visuellement, les amapiens sont déçus d’avoir un panier maigre. Deuxièmement, c’est très long à cueillir (d’où le prix) mais aussi très fragile. Pour être sûr d’avoir un minimum de récolte, il faut les couvrir et clairement, nous n’avons pas assez de tunnel au cas où. Ensuite en bio, tout ceux qui font de la fraise en remontante (celles qui donnent actuellement) sont victimes d’un insecte qui pique la fraise et la rend impropre à la consommation… bref, nous n’en faisons qu’un tout petit peu (et pas assez!) pour les marchés et la vente sur place…

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