Semaine 22: trouver une routine…

partir au marché SARL Renard, maraîcher bio, 78Trouver son rythme n’est pas évident, surtout en ce moment où les frontières semblent mouvantes.

Il y a le quotidien que nous maîtrisons et les aléas externes qui sèment l’anarchie en nous refusant un équilibre. Certes, j’ai lu que vouloir l’équilibre induisait une dualité et donc, une difficulté à trouver l’harmonie… bref, l’année dernière, Carlos avait assuré que nous y arriverions. Et oui, nous l’avons fait. Mais j’avais trouvé cela fort fatiguant et le plaisir s’amenuisait au fur et à mesure des heures qui s’accumulaient. Alors cette année, les devants étaient pris et nous sommes plus nombreux. Le petit hic est le changement de consignes. Donc, un coup comme ça. Un autre comme ça. Donc, le temps que nous changions de sens. Le temps que nous mettions à jour notre logistique. Le temps que nous demandions à ceux qui nous ont proposé (et sont déjà passés chez nous) de nous aider selon leurs dispos. Et nous sommes prêts !

Cela tombe bien, les courgettes commencent fort (bon, peut-être le fait d’en avoir planté 50% de plus que l’année dernière aide aussi), les petits pois semblent suivre (pas de promesse car Dame Nature peut être capricieuse) et nous voilà dans le vif du sujet. Petite déception devant le persil qui n’est qu’herbe, malgré la petite séance de sauna qu’il nous offre en le préparant. Les tomates poussent et semblent arrivées dans le désordre (allez savoir pourquoi, une partie de la 2e saison a décidé de pousser plus vite que les autres…). Et les courges sont plantées au compte-goutte… Bien sûr, il y a tous les autres que nous surveillons du coin de l’œil : le basilic, un peu frileux, les concombres, assoiffés, les melons, un peu précieux (et peut-être qu’un goutte à goutte serait judicieux), les oignons blancs, impatients de quitter le champ, les carottes, dévorées par vous et peut-être en pointillé prochainement, les navets, un peu (beaucoup, mais ne regardez pas le collet) habités, la tétragone, évinçant les épinards.

Et nous, qui regardons ce joli bazar, un peu effarés de voir tout disparaître dans vos estomacs, alors que nous avions prévu un peu plus, mais peut-être pas encore assez…

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Un commentaire

  • Philippe 25 / 05 / 2020 Reply

    « le basilic frileux »… je m’impatiente !!!

    Bravo et merci

    P

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