Qui sommes-nous ?
Genèse de l’exploitation
Le sentier de l’agriculture biologique a été pris à la fin des années 60, suite à un traitement contre les pucerons qui a mal tourné pour mon grand-père (alors que les petites bêtes étaient déjà résistantes à ce produit !). Sa réflexion était que ses grands-parents avaient réussi à cultiver et à vivre de légumes sans produits chimiques, donc pourquoi pas lui… ?
Son nouvel objectif : produire sans produits chimiques tout comme ses propres grands-parents.
Ils le faisaient, donc pourquoi pas lui ?
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Filiation
Après des débuts chaotiques, ils devinrent autre chose que des fous… Deux générations côte à côte, des pièces rapportées, une troisième ascendance qui arrive, et 35 ans passèrent en un clin d’œil.
Chacun trouva sa place, avec une ambiance très familiale qui faisait oublier les heures et la bassesse de la terre.
Ensemble
Mais tout conte de fée a son malheur et dans les champs, quand un être manque, les légumes somnolent en attendant de trouver un nouvel équilibre.
Après quelques échecs qui nous ont appris ce qui ne poussait pas, l’envie d’être ensemble pour continuer a germé. Les liens du sang ne sont plus ce qui nous unit, mais le plaisir de voir les légumes prendre racine pour donner ce qu’ils ont de meilleurs… un peu grâce à nous et surtout à vous qui les appréciez.
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L’agriculture biologique
L’agriculture biologique est un mode de culture qui n’utilise que des produits naturels ayant pour but de respecter la faune, la flore et l’humain.
Le label existe depuis 1985, permettant de reconnaître ceux qui ont choisi de suivre cette voie.
Pour le maraîchage, la contrainte principale est la gestion des adventices (vulgairement : mauvaises herbes), dont l’éradication ne peut être que naturelle (manuelle, mécanique ou thermique). Nous passons donc beaucoup de temps à « l’ancienne », courbés sur la terre la binette à la main. Pour certaines cultures ou dans les chemins entre les cultures nous avons tout de même des machines attelées au tracteur qui binent pour nous les grandes surfaces. Sinon ça serait vraiment trop de travail !
Nos engrais sont d’origine naturelle. Il s’agit principalement de sang séché et de corne en poudre ainsi que de duvet de volailles issus de l’industrie alimentaire biologique. Rien ne se perd. Ils agissent moins rapidement que chez nos collègues conventionnels, car nous nourrissons le sol qui nourrit la plante, alors qu’eux ne nourrissent que la plante. Mais à long terme il nous semble bien préférable de prendre le temps de soigner d’abord la terre…
Pour éviter les ravageurs, comme le puceron, et les maladies, l’expérience nous a appris à planter moins dense, à aérer nos serres, à prendre garde à l’arrosage et à organiser une bonne rotation des cultures. Pour une meilleure qualité de nos produits et pour rendre notre travail agréable. Pour toujours faire mieux l’année suivante, nous notons tout : ce qui a été fait, en combien de temps, le résultat obtenu et sur quelle durée. Cela nous permet, au fur et à mesure, de comprendre de mieux en mieux ce dont nos plantes et nos terres ont besoins pour nous donner ensemble le meilleur pour vous.
Nous sommes certifiés par l’organisme ECOCERT, qui nous contrôle chaque année. Vous pouvez consulter notre certificat.
L'exploitation en chiffres
L’équipe des champs
Le Grand Chef, Michel Renard, gendre de l’Ancêtre, n’est pas encore à la retraite, malgré le beau chemin que nous lui avons dessiné parce qu’il trouve toujours des excuses pour des prolongations. Donc il est sur son tracteur, dans sa camionnette pour une livraison de paniers, derrière la caisse à la boutique et si vous ne l’y trouvez pas, écoutez : « clic, clic, clic… » fait sa béquille.
L’Ancêtre, Robert Virard, avec plus de printemps qu’il n’a de doigts (il est né en 1925 !) est là pour nous dire ce qui ne va pas et comme nous ne sommes pas rancuniers, nous le laissons faire ses bottes de carottes… à la méthode de Croissy (si, si… il peut vous expliquer, mais nous, nous nous sommes enfuis !)
Céline Grégoire, petite fille de l’Ancêtre et fille du Grand Chef, n’a pas été beaucoup plus loin que le bout du champ. Après des études dans la mode elle est finalement restée à travailler avec sa famille. Elle s’occupe des graines, soit quand, combien et où les semer, puis quand, combien et comment les récolter. Elle laisse l’entre-deux à Carlos parce qu’il faut aussi aller à Rungis tous les mardis matins et au marché des Batignolles. Ce marché c’est son bébé, son idée. C’est elle qui l’a voulu quand elle a vraiment commencé à travailler sur l’exploitation.
Carlos Cardoso da Costa a été importé en 2008 du Portugal par son père, notre saisonnier de 2003 à 2013, avant de devenir associé en 2015… Et, il n’est pas rare de l’appeler à plus de 20h en lui disant : « Carlos ! Sors de ce champ IMMEDIATEMENT ! » Donc comme il ne vit presque que pour le champ, nous sommes à ses ordres pour le bichonner encore plus.
Laure Lammelin est arrivée par la petite porte en 2005 en tant qu’apprentie en comptabilité et gestion d’exploitation agricole, pour devenir associée en 2015. Le marché de Maisons Laffitte, la majorité des tâches administratives et l’épicerie sont tout à elle. Entre deux, son petit plaisir est de cueillir les épinards, ou la mâche, ou la tétragone, ou les haricots…
bravo a toute l’equipe, j’adorerais venir vous voir , qui sait peu etre un jour!!! bonne continuation a tous